GR20 : de Bocca di Verdi à Vizzavona

Durée : 8h30
Dénivelé : + 697 m ; - 900 m
Difficulté : le temps pourri, sinon étape plutôt facile
À voir absolument : avec les nuages, rien... sinon le lac de Bastani.

On se lève en espérant que le soleil sera de retour. Malheureusement, rien de tout ça. Les nuages règnent encore en maître dans le ciel sur la Corse et le GR20. On se lance tout de même dans l'aventure. Notre objectif est d'arriver à Vizzavona en fin d'après-midi. La première partie de cette étape est roulante et, comme il fait plutôt froid, on ne perd pas de temps en pause pour boire de l'eau. Résultat, on avance plutôt vite. En route, on croisse de nombreuses bergeries. D'ailleurs, j'en prend une pour le gîte de Capanelle. Lorsque je me rend compte qu'elle est complétement abandonnée, mon moral en prend un coup. L'idée de me réchauffer en buvant un chocolat chaud me hante encore. On arrive finalement une petite heure après à l'ancienne station de ski de Capanelle. Autant dire, que je savoure ma boisson chaude, durement méritée.

Fatigué, j'hésite à reprendre la route. Irina tente de me motiver. On finit par croisser dans le gîte des randonneurs qui nous disent que du Sud au Nord on met environ trois heures pour atteindre Vizzavona. Cela me redonne du courage. On décide finalement d'y aller pour ne pas gâcher l'effort qu'on avait fait la veille. Dans l'après-midi, les nuages se lèvent un peu mais cela reste bien couvert. Au niveau du col de Palmente, la végétation change complétement : les arbres laissent place à des petits arbustes et à des hautes herbes.

Avant d'entamer la descente vers Vizzavona, on aurait dû voir le lac de Bastani. Malheureusement, avec ce temps, on le distingue difficilement. Les grands arbres font leur retour. La descente est longue mais pas trop difficile. Quand on arrive à Vizzavona, je pense qu'il s'agit d'un petit village. Je dis alors à Irina de continuer. Heureusement, Irina commence à douter de moi après quelques minutes et on fait demi-tour.

Vizzavona est vraiment miniscule. Il y a le choix entre deux auberges et le gîte. Vu que le gîte ne dispose pas d'eau courante (ce qui y vont sont obligés d'aller au restaurant pour aller aux toillettes...) et qu'il pleut, on préfère prendre une nuit dans un hôtel qui propose également des dortoirs. On choisit au hasard l'hôtel-restaurant I Laricci, on ne le regrettera pas : seulement six par dortoir, eau chaude et toilettes propres. La nourriture est également très bonne. Le soir, on essaie de se renseigner sur le temps mais personne ne semble savoir. On entend tout et son contraire. On s'endort, mort de fatigue, en pensant au soleil. On est bien content d'avoir fini le Sud du GR20.

Repas proposé par l'hôtel : omelette + poulet et riz + crème brulée. Le repas plus la nuité coûte 35 euros par personne.

• Pour voir l'étape précédente : d'Usciolu à Bocca di Verdi.
• Pour voir l'étape suivante : de Vizzavona à L'Onda.