Bangkok, retour à la « civilisation »


2 Janvier 2014

Après la folie indienne et notre parenthèse paradisiaque, nous revenons à la « civilisation ». Bangkok a tous les attributs des grandes métropoles occidentales : quartier d’affaires avec ses gratte-ciels, centres commerciales climatisées remplies de produits de marques et trafic démesuré. Mais la capitale thaïlandaise a su garder un peu de son âme : monuments historiques bien conservés, vieux quartiers aux ruelles étroites et marchants ambulants à chaque coin de rue. Comme on a peut de temps et que l'on a du mal à retrouver le rythme après notre semaine à la plage, on se contente de faire les principaux points touristiques de la ville : le Grand Palais, Wat Pho et Chinatown.

Des marchands et des temples

Bangkok dispose de nombreux temples. Notre préféré est sans aucun doute Wat Pho avec son bouddha couché long de 45 mètres. Les marchés de Bangkok sont également un incontournable. Nous avons fait celui de Chatuchak et le marché des fleurs Pak Klong. Petite préférence pour le dernier, plus petit, qui est moins touristique et plus authentique. Malheureusement, pas le temps de faire les marchés flottants qui sont, paraît-il, très jolis. On s’est également attardé dans des grands shopping center. Et c’est là qu’on se dit que le capitalisme c’est pas mal quand même. Après trois mois à porter tout le temps les mêmes vêtements, on se serait bien acheter de nouvelles fringues mais notre portefeuille en a décidé autrement.

Seul inconvénient majeur de Bangkok, il est assez difficile de s’y déplacer. Les lignes de métro ne passent pas près des lieux les plus touristiques, les embouteillages sont quasi incessants (si la capitale thaïlandaise ne regroupe « que » 10 % de la population du pays, elle représente 90 % des voitures immatriculées) et réussir à savoir quel bus prendre relève de l’exploit. Reste donc les taxis ou les tuk-tuk. Solution pas chère mais qui peut réserver quelques surprises.


Attention au tuk-tuk !

Le dernier jour, on cherchait un taxi pour nous amener d’Anantasamakhom Throne Hall à Si Phraya pour faire la balade sur les khlongs. Après avoir demandé à plusieurs taxis, on comprend que cela ne va pas être évident : il y a une manifestation sur le chemin et le nom de la destination, très touristique, attire leur convoitise. Tous nous proposent des prix trois fois supérieurs à la normale. On décide donc de se rabattre également sur les tuk-tuk, normalement plus chers. Après une bonne demi heure de recherche, on finit par en trouver un d’accord pour nous y amener pour 150 bhats, soit un bon prix. C’est là où on aurait dû commencer à se méfier.
 
D’autant plus que, après avoir fait seulement quelques centaines de mètres, il se retourne et nous dit « stop ? ». Les tuk-tuk vous amènent « de force » dans des magasins qui les paient quand ils y déposent des touristes qu’ils achètent ou pas. On crie en cœur « NON ». Il se retourne sans rien dire, on pense alors qu’il a compris. Il nous promène dans la ville pendant dix bonnes minutes et finit par s’arrêter sur le bord d’une grande route. Il nous demande alors si l’on veut prendre un bateau une fois arrivée à Si Phraya.
 
On comprend aussitôt que, puisqu’on n’a pas accepté d’aller dans l’un de ses magasins, il veut nous faire acheter nos billets de bateau chez l’un de ses « amis ». Le problème c’est que les prix sont toujours plus élevés comme ça. On lui refait comprendre que l’on veut seulement qu’il nous amène là et que l’on se débrouillera comme des grands pour acheter nos billets de bateau une fois sur place. Il insiste, on refuse de nouveau. Il nous demande alors 400 baths pour la course. Bien sûr, on dit non et puis quoi encore. Il se retourne, ne dit et ne fait plus rien.

Manif en vu

On lui dit que si c’est comme ça, on part sans rien lui payer. Comme ça ne lui fait ni chaud ni froid, on s’en va s’en payer. On aura donc eu une petite balade dans Bangkok gratuite. Le seule problème, c’est que l’on ne sait pas où il nous a laissé… Après avoir demandé à quelques passants, on arrive enfin à se localiser sur la carte. Enervé par notre expérience, on préfère marcher quelques kilomètres jusqu’à une station de métro. Sur le chemin, on croisse la fameuse manifestation qui nous aura en partie valu toutes ces péripéties. On finit par arriver prés de la rivière. Il est alors 17h passé. On avait commencé à chercher un taxi à 14h… On vous laisse faire le calcul. On n’a pas été très efficace sur ce coup là. Du coup, on n’a pas pu faire notre balade, car le dernier bateau partait à 17h…

Pour voir plus de photos, jetez un coup d’œil sur le diaporama de Bangkok.

              

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Pendant un an, nous sillonnerons le monde à la rencontre des autres. Nous partirons à la recherche du bonheur, où plutôt des bonheurs. À travers ce blog, nous vous raconterons nos aventures et nos rencontres. Dans la rubrique "Préparatifs", vous trouverez également tous les conseils pour préparer votre tour du monde. Bonne lecture !

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