GR20 : de Caruzzu à Calenzana


7 Novembre 2012

Durée : 10 heures.
Dénivelé : + 145 m ; - 1965 m.
Difficultés : les descentes à rallonge qui détruissent les articulations.
À voir absolument : Quasiment tout, cette étape est magnifique. Petites préférences pour la vue depuis le gîte d'Orti di U Piobbu et la vue sur Calvi.

Un mouflon corse
Un mouflon corse
Cette dernière journée du GR20 aura été l’une des plus dures : physiquement et mentalement. Avec la fatigue, doubler les deux dernières étapes était un peu (beaucoup) de la folie. Les genoux et les chevilles d’Irina s’en souviennent encore. Le dénivelé négatif sur ces deux étapes (1 965 mètres !!!) vont en effet mettre nos articulations en difficulté.
 
La première partie pour rejoindre le gîte de Orti di U Piobbu est assez facile mais avec la fatigue, la pression monte… À cause de ses genoux, Irina avance très lentement ce qui me rend dingue car je dois l’attendre sans arrêt. Je sais, ce n’est pas très "fair play" et solidaire de ma part, mais, après dix jours de marche, on peut avoir des comportements bizarres. Bref, de belles disputes tout le long du chemin.

Calvi, nous voici !
Calvi, nous voici !
On arrive au gîte de Orti di U Piobbu exténué. Face aux douleurs d’Irina, je lui propose d’arrêter mais elle refuse. Ca c’est de la motivation ! On fait néanmoins une longue pause pour manger et se remettre de nos émotions. Les sandwichs vendus par le gîte valent le détour : très bons et très copieux. L’estomac bien rempli et l’esprit plus léger, on repart plus motivé que jamais.

Beaucoup de joie et un peu de nostalgie

Jusqu'à la fin, les paysages sont à couper le souffle
Jusqu'à la fin, les paysages sont à couper le souffle
Cette fois-ci, j’arrive à me contenir et on fait la descente au rythme d’Irina. Heureusement, après une première portion bien rocailleuse, les dénivelés deviennent moins marqués. Dans l'autre sens, ça doit bien être difficile quand même... Quand on aperçoit Calvi au loin pour la première fois, on saute de joie tant ils nous tardaient de finir le GR20. Par contre, quand on découvre Calenzana, je suis pris d’un peu de nostalgie. On prend réellement conscience que cette aventure prend fin. Je regarde derrière moi en me rappelant tous les kilomètres et les pierres que l’on a dû avaler avant d’en arriver là. Je suis fier de nous. Et clairement, je ne regrette pas du tout d’être allé jusqu’au bout. Merci Irina de m’avoir forcé (euh poussé) à le faire. En plus, on arrive à temps pour prendre le dernier bus en direction de Calvi. Demain, plage ! On va enfin pouvoir profiter de la Corse en version farniente !

On l'a fait !!!!
On l'a fait !!!!

              

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